après un surinvestissement professionnel qui m'a conduit à un état de fatigue physique et psycho rès avancé, je me suis retrouvé à l'hôpital après le réveillon du 31 décembre 2009. Bilan : intolérance à l'histamine suite à un repas hyper histaminique. Ce bilan est basé sur un test dermato de l'allergo (qui a vraiment minoré l'importance de mes troubles) qui a réagit sur l'histamine et surtout, la pratique (régime sans histamine = absence de crise aigue). J'ai effectué de très gros efforts depuis 1 an et demi en supprimant la source de fatigue (liquidation de mon entreprise) et en travaillant en profondeur sur moi pour retrouver un équilibre global (psychothérapie, sophro, écriture, relaxation,...), conscient que le corps et l'esprit sont liés. J'ai retrouvé des perspectives et un bon moral mais je conserve des symptômes qui me handicapent sérieusement et sapent mes efforts. Je me vide avec des selles molles régulièrement, j'ai des nausées, une vue trouble et des maux de têtes quotidiennement (sauf exception), des muscles tendus et une grande fatigue... L'eau très calcaire de la douche irrite aussi ma peau.
Dans mon parcours de soin que j'essaie de maintenir dans la raison et la cohérence (avec mon médecin traitant), j'ai eu très peu de perspectives d'amélioration face à mes pb. Le dermatologue spécialiste de l'hôpital de grenoble a diagnostiqué un "urticaire auto-immun chronique" et prescrit des fortes doses d'anti-histaminiques mais je ne les supporte pas ! Je ne supporte que l'aérius quotidien. Le test de l'allergie au lait s'est révélé négatif, comme les nombreux examens sanguins ou copro effectués...
J'ai effectué la méthode NAET et mes crises n'interviennent plus dans les minutes qui suivent l'ingestion d'histamine mais le lendemain et sont un peu moins virulentes. Mais je n'en peux plus de cette situation et me sens encore incapable de travailler (même si je ne mets pas tout sur le dos de cette intolérance). Dois-je me résoudre à un régime pauvre en histamine/thyramine (soit une très grande proportion des aliments) ?
Voilà pour l'exposé de ma situation. J'ai l'impression d'avoir fait tout mon possible et d'être toujours dans le flou... Je vous serais reconnaissant d'un retour d'une personne qui a connu une intolérance à l'histamine et d'un avis critique sur cette cause, qui en cache peut-être une autre ?